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Le Secrétariat du Programme régional océanien de l’environnement (PROE) est depuis longtemps engagé dans la direction et la promotion du renforcement des capacités en matière d’ÉIE dans les États et Territoires insulaires océaniens. Depuis plus de 30 ans, le PROE soutient les programmes de sensibilisation et de formation aux ÉIE dans les États membres, ainsi que la publication de directives et de manuels sur les ÉIE. L’accélération du développement et de l’urbanisation dans nos îles accentue la nécessité de disposer de processus d’EIE efficaces. La présente (note d’orientation) sur les bonnes pratiques en matière d’études d’impact environnemental pour l’ingénierie côtière dans le Pacifique est une version adaptée à un secteur particulier des Directives régionales sur les ÉIE du PROE, publiées pour la première fois en 1993 et mises à jour en 2016. Elles répondent au Plan stratégique 2017-2026 du PROE ainsi qu’à d’autres cadres régionaux tels que la Stratégie 2050 pour le continent du Pacifique bleu. Face aux défis posés par le changement climatique (notamment la fréquence accrue de phénomènes météorologiques extrêmes, la sécheresse, les inondations, l’érosion et l’inondation des côtes, la salinisation, le blanchiment des coraux, la modification des voies de migration des poissons, etc.) et à la vulnérabilité des îles du Pacifique, renforcer la résilience et les capacités d’adaptation sont devenues une nécessité absolue pour la survie des communautés du Pacifique. L’élévation du niveau de la mer reste une réalité et une menace pour les communautés des îles du Pacifique. De nombreux projets dans la région intègrent des éléments d’ingénierie côtière. Allant de simples digues et de l’extraction de sable au dragage et à la construction de ports, ils comprennent également des projets de protection côtière fondés sur l’adaptation des écosystèmes. De tels projets sont indispensables et ils doivent être évalués de manière appropriée. La présente note d’orientation vise à faciliter la mise en application des exigences des législations nationales en matière d’ÉIE et à promouvoir les meilleures pratiques dans les processus d’ÉIE pour les projets d’ingénierie côtière dans le Pacifique. Elle complète les autres formes d’aide sur les ÉIE fournies par le PROE, telles que celles pour l’élaboration et le passage en revue de lois sur les ÉIE, la réalisation d’ateliers de formation aux ÉIE dans les pays et les conseils techniques apportés aux différentes étapes d’ÉIE. Cette note d’orientation fera l’objet de révisions ultérieures au fil de l’évolution des réflexions et des processus en matière d’ÉIE. Le PROE tient à faire part de sa gratitude pour le soutien financier apporté par le projet ACP d’AME financé par l’Union européenne et exécuté par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), et par les gouvernements de l’Australie et de la NouvelleZélande. Le PROE remercie également ses partenaires pour leur contribution technique, notamment la New Zealand Association for Impact Assessment (NZAIA), la Communauté du Pacifique (CPS), la Banque mondiale (BM), la Banque asiatique de développement (BAD) et l’Université du Pacifique Sud (UPS). Nous tenons par ailleurs à remercier chaleureusement les États membres du PROE pour les commentaires qu’ils ont formulés sur les versions antérieures ainsi que pour le partage de leurs connaissances locales au cours des ateliers de formation aux ÉIE qui ont éclairé la présente note d’orientation. Je forme le vœu que cette note d’orientation renforce et améliore les pratiques d’ÉIE et complète les efforts constants de renforcement des capacités du PROE et de ses agences partenaires dans la région. |
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